J’ai du assister à un nombre improbable de spectacles ce mois-là, il ne me reste pourtant de souvenirs forts que de deux d’entre eux : l’adorable Napoli par le Ballet Royal du Danemark, et le concert Janáček des Dissonances. De Napoli, il me reste de délicieux souvenirs de la pantomime géante du premier acte, du magnifique solo de violon (Gentil-Prof Power) accompagnant les ébats aquatiques des danseurs dans une mer-Disney (sous le charme, le public a gracieusement arrêté de respirer à la fin de l’acte, pour la première fois, on a entendu le doux ronron du métro qui passe en dessous du palais Garnier. D’habitude, il y a toujours un « plonk » de pointes ou des bruits sortant de la fosse d’orchestre pour le masquer) et de l’inénarrable tarentelle-qui-ne-s’arrête jamais du troisième acte, laissant musiciens et danseurs exsangues.
C’était aussi la première fois que je venais aux Bouffes du Nord, où, en présence du fantôme de Gustav Leonhardt, les Dissonances (en mini-formation, ils étaient cinq) proposaient une soirée Janáček. Ce soir-là, j’ai rejoint à la fois le fan-club des Bouffes du Nord, celui d’Alain Planès, l’amicale des Janáčekophiles (Melle G. en est membre fondateur et présidente) et ai rempilé pour une troisième année de Xavier Philliiipsophilie.
Le Voyage d’Hiver avec Mathias Goerne et Christoph Eschenbach s’impose comme le souvenir du mois. Il m’a fallu quelques jours pour m’en remettre. Peut-être même quelque mois, car je n’ose toujours pas, déballer et écouter le CD que j’ai acheté en sortant du concert. Je préfère me replonger dans mes impressions de ce concert or je crains qu’écouter une autre version ne fasse définitivement disparaître les bribes de souvenirs qu’il m’en reste.
Mars a été particulièrement dense. Forcément, le Chamber Orchestra of Europe était en ville pour la deuxième moitié de l’intégrale des symphonies de Beethoven : j’ai passé un week-end à glapir des « hiiii » pour un oui ou pour un non. « Hiiii » parce qu’ils allaient jouer du Beethoven, « Hiiii » parce que c’était la plus belle Pastorale que j’ai jamais entendue, « Hiiii » parce que j’étais invitée au raccord du samedi, « Hiiii » parce que c’est la seule chose à dire après une Léonore III de cet acabit, « hiiii » parce qu’ils ont un nouveau hautboïste pas piqué des vers, etc. Quand ils sont partis, je crois que l’Escogriffe a été soulagé de me voir élargir mon vocabulaire : venait s’ajouter à « hiii » le terme « snif », comme dans « snif, ils sont partis ». Pour me consoler, j’ai acheté un ticket pour leur concert grazois, dirigé par… Nikolaus Harnoncourt. Comme dirait l’autre : hiii.
Mémorable aussi, le concert de l’Orchestre du Concertgebouw, non pas parce qu’un certain ministre y fut hué, mais parce qu’un certain violoniste grec très beau, très doué, très intelligent et très gentil (vous avez reconnu ?) fit la démonstration par a+b que le concerto de Sibelius est une sublimité, contrairement à ce que je pensais jusqu’à alors.
Quelques jours plus tard, en cinq toutes petites minutes, Ana Laguna et Mats Ek m’ont réduite en flaques de larmes. Après avoir été bouleversée par ce mini-ballet indescriptiblement touchant, porté par les corps vieillis, un peu abîmés, si vulnérables et expressifs des deux danseurs, je trouverais presque les corps profilés et superperformants des danseurs « jeunes » fichtrement fades et convenus.
(Je pensais que le Parsifal de l’Opéra de Lyon aurait d’office une place dans la liste, mais, si j’ai adoré l’ambiance de l’Opéra de Lyon, le prix des places, la richesse et l’ingéniosité du programme (ce n’est plus un programme, c’est un livre !), les cafés bus aux entractes, la beauté des images proposées par la mise en scène, il manque un petit quelque chose, je ne sais pas quoi au juste, pour avoir envie de l’inclure à ma liste-souvenir)
N’oublions pas le concert du Budapest Festival Orchestra, qui devant une salle quasi vide (comment est-ce possible ?) ont accompagné Dezső Ránki sur un concerto pour piano n°2 de Bartók habité, rugueux, hallucinant qui a immédiatement transformé le souvenir de celui de décembre en musiquette de générique de comédie romantique.
J’ajoute un paragraphe pour la Cigale et la Fourmi, d’Antal Dorati, le bis qu’a joué François Leleux après son concert avec l’Orchestre de Chambre de Paris. Je ne sais pas si « jouer » est le verbe qui convient, « raconter » serait plus approprié, j’imagine, car je jurerais avoir entendu la fourmi ronchonner, la cigale striduler, la fourmi claquer la porte au nez de la cigale, et tout et tout. Je me prends à rêver à d’autres mise en musique de fables de la Fontaine. J’entends déjà un basson, par exemple, faire le bruit du camembret bien fait qui tombe de son arbre. Les possibilités sont illimitées.
Je regretterai très très très longtemps d’avoir manqué le concert du quatuor Pavel Haas avec Michel Portal. Tout ça pour aller m’échiner en répétition sur les 186 478 bémols et les grniazhkikolets de la 4è de Bruckner.
Avril, c’était aussi le concert des Stile Antico, à l’amphithéâtre de la Cité de la Musique. Concert d’une beauté que je préfère ne pas me risquer à décrire, je vous renvoie à la chroniquette de Zvezdo.
Mathias Goerne chantait les presque-derniers Lieder de Strauss (deux soirs de suite, ouf !) avec l’Orchestre de Paris. Il parait qu’il y avait du Schumann avant et après au programme, j’ai occulté. Je ne me rappelle que des Lieder de Strauss, épurés à l’extrême, envoûtants, que Mathias Goerne chantait avec une apparente simplicité des plus bouleversantes.
Le week-end des 6 ou 7 mai, c’était le week-end des présidentielles mais aussi et surtout le week-end Mozart de l’Orchestre de Paris au Conservatoire d’Art Dramatique. J’ai globalement apprécié chacun des trois concerts de ce week-end, mais ce qui a rendu ce week-end vraiment inoubliable a été le Quatuor pour piano et cordes, Menahem Pressler en invité-étoile : je crois que c’est lui qui, le premier, m’a fait entrevoir ce que chambriste (comme dans ‘esprit chambriste’, ‘machin est un bon chambriste’) pouvait bien signifier. L’autre sommet du week-end a été le Quintette avec clarinette, où Philippe Berrod, le clarinettiste de l’orchestre, a manifestement mis dans un état second l’ensemble de l’assistance ainsi que le quatuor à cordes qui l’accompagnait.
Le Ring de Wagner à Budapest !! Était-ce le soleil resplendissant ? Les gâteaux ? L’acoustique du Müpa ? Le vin blanc du buffet servi par ce garçon de café si beau qu’on en oublie de laisser le pourboire ? Les cuivres de la fanfare/sonnerie d’entracte (comme à Bayreuth, me dit-on) qui font des coucous tout sourire au membre du public ? Ces fauves en fosse qui jouent comme si leur vie en dépendait ? Probablement la conjonction de tous ces facteurs, quoi qu’il en soit, c’était inoubliable.
Graz. Même combat : le climat, les Frühstück , l’Opéra de Graz, les gargottes-à-saucisses (on est en Autriche, que diable), l’ambiance assez unique de Graz, entre ville-de-poche et centre cosmopolite où, au détour d’une rue, on entend du slovène, de l’italien, du hongrois (oui!) et même du français. Ainsi que du Grazois, langue qui m’échappe totalement (hormis quelques mots comme Grüß Gott, qui signifie ‘bonjour’ mais j’avoue être perplexe à l’idée d’invoquer une divinité avant de demander à quelqu’un de me servir une glace en cornet. Enfin.)
Mais surtout : Nikolaus Harnoncourt. Chamber Orchestra of Europe.
Beaucoup, beaucoup ri au Tome I de Gangs of Wasseypur (le tome II sort ces jours-ci), une parodie-saga grand-guignolesque du Parrain, qui reprend les meilleurs codes de Bollywood, des films de série B et des Tarantino.
Sinon, j’ai très agréablement traîné mes guêtres au festival Classique au Vert, au Parc Floral.
Septembre a été un magnique mois musical, pas grand chose à exclure de la liste :
D’abord, il y avait un sublimissime programme Haydn-Mozart par l’Orchestre de Chambre de Paris. Je suis en manque permanent de Mozart : ce soir-là Emanuel Ax et Sir Roger Norrington ont contribué à combler ce manque. Ils m’ont fait rire, aussi, on devrait rire plus souvent au concert.
Puis, quinze jours plus tard, deuxième choc mozartien à Dijon, où Kavakos (le gentil, intelligent, fabuleux… violoniste grec) jouait-dirigeait le concerto pour violon n°4. Je n’ai jamais, tout simplement jamais, vu un orchestre et un soliste aussi accordés l’un avec l’autre que ce jour-là. Quelques minutes après la fin du concerto, Kavakos revenait sur scène, baguette de chef à la main (j’ai tellement l’habitude de le voir revenir sur scène avec son violon et l’archet pour donner un bis que ça m’a quelque peu désarconnée de le voir avec ce genre d’outillage ) régler son compte à la ‘Grande‘ (l’Interminable, oui!) de Schubert, qui ne m’a jamais paru aussi passionnante, riche, vivace. Non, je ne dis pas ça parce que je suis secrètement amo…., c’est un jugement fondé et pu-re-ment objectif, nom d’un petit bonhomme. Signalons au passage que depuis ce jour, je suis l’heureuse propriétaire d’un Kavakographe ! Hourrah !
Autre souvenir-choc, le déchiffrage du 4è mouvement de la 104 de Haydn, à l’orchestre. J’en suis ressortie en rugissant de plaisir, tout en faisant des bonds de kangourou sous amphétamines. Jusque là, je n’avais pas idée qu’il puisse exister une musique qui aie cet effet sur l’organisme de celui qui la joue. Depuis, j’envie un peu plus ceux qui font ce genre de choses pour gagner leur vie, et je nourris des envies de meurtre chaque jour un peu plus violentes vis-à-vis des musiciens qui se font ch*** sur scène et prennent un malin plaisir pervers à le montrer au public. Honte sur vous.
Je crois aussi me rappeler que j’ai acheté mon billet pour le programme Haydn du Concentus Musicus / Harnoncourt quelques heures après être revenue de cette répétition. Marc K., Joseph H., c’est de votre faute. Nikolaus H., c’est également de votre faute.
Ajoutons à la liste-souvenir le concert Ligeti du Quatuor Keller à l’amphi de la Cité de la Musique : petit bijou réservé au 150-200 (?) personnes présentes ce soir-là, où il me semble avoir commencé à comprendre tout ce foin que les vrais mélomanes font autour du concept de quatuor à cordes.
En un mois, j’ai pu voir des petits miracles musicaux : le Haydn de Nikolaus Harnoncourt et du Concentus Musicus Wien !! le Debussy des frères Koncz ! Le Beethoven du Quatuor Hagen ! Le Brahms des Berliner Philharmoniker en formation de chambre !!! Stefan Dohr !!!!
J’ai poussé beaucoup de « hiiii », j’ai cru mourir de plaisir, j’ai demandé beaucoup d’autographes (j’ai celui du violon solo des Berliner, nananère, il ne me manque plus que 124 gri-gris avant d’avoir tout le Philharmonique de Berlin), j’ai inventé le Poulet de Haydn, j’ai hurlé de terreur au milieu d’un concert au Musikverein (oups) et eu le privilège de voir certains des plus beaux concerts de ma vie, c’est certain.
Si j’avais été fidèle à moi-même, je n’aurais même pas songé à acheter de billets pour le Schumann du Chamber Orchestra of Europe (comment ça, une intégrale des oeuvres symphoniques de Schumann ? mais pouah !). Non seulement j’ai acheté des billets, mais j’ai adoré les concerts auxquels j’ai assisté. Qui plus est, j’ai réécouté plusieurs fois les captations et me suis même surprise, il y a quelques jours, à siffloter un petit bout de la symphonie n°2. Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis, n’est-ce-pas ?
Foncez écouter les vidéos si vous avez envie d’écouter du Beethoven rigolo tardif. Si vous êtes amateur du bon gros Schumann à la sauce molto vibrato, un peu grandiloquent et très sentimental, vous allez détester.
Décembre a été inauguré par un luxueux week-end londonien. Kavakos, d’abord, qui a kavakifié au Barbican la sonate de Respighi en compagnie de Nikolaï Lugansky. Respiquoi, kavakiquoi : cette sonate n’est jamais jouée, car il lui faut être jouée au moins par un Kavakos pour ressembler à un chef d’oeuvre. Kavakos dirait le contraire, évidemment, que l’oeuvre est géniale en soi, que lui ne fait que la jouer, mais nous, on sait. C’est ce qu’on appelle « kavakifier« .
Kiss me Kate, à l’Old Vic, j’ai ri, j’ai pleuré (de rire), j’ai tapé des mains comme une dératée, et je me suis promis de continuer à harceler mon Conseiller-ès-Comédies-Musicales préféré pour réclamer d’aussi bonnes idées de sorties. Ah mais qu’est ce que j’ai ri.
Le lendemain, c’était Richard III à l’Apollo Theatre : le rôle-titre était joué par Mark Rylance, qui a choisi de jouer un Richard III très normal, anodin, si ordinairement amoral, et par là-même d’autant plus terrifiant. Je suis ressortie du théâtre l’estomac retourné. Ce Richard III-là pourrait être n’importe qui au travail, dans votre famille.
Mais décembre, c’était d’abord et avant tout le concert de l’Orchestre des Concerts Gais ! Quelle joie d’avoir pu participer à ces concerts (je sais désormais playbacker des doubles-croches rapides comme un chef, je vous le garantis) !
Quel est votre plus beau souvenir de 2012 ?
8 commentaires On Alors, cette cuvée 2012 ?
Quel est votre plus beau souvenir de 2012 ?
Quand j'ai été cité dans une chroniquette du Klariscope. Forcément.
Ben voyons 🙂 Bonne année, les lutins.
Les spectacles les plus mémorables de 2012 ? Janacek, tout comme toi.
Le projet Rodin, de Malliphant, hyper sensuel. Pelléas Et Mélisande, dont la mise en scène m'a totalement fascinée. Alice in Wonderland à Covent Garden, pour ses trouvailles et son sens de l'humour british. La soirée tchèque surprise au TCE. Capriccio parce que wow. Barbe-Bleue à Pleyel parce que brrrrr (ai-je mal lu ? il n'est pas dans tes concerts de l'année ?). Peut-être aussi Tamestit et Medea de Dusapin/Waltz mais il est encore un peu tôt pour le dire. Voilà pour l'inventaire à la Prévert.
Hello !
En effet, je me rappelle avoir beaucoup apprécié ta chroniquette d'Alice in Wonderland, ainsi que les petits bouts de répétition inclus dans les "24h sur le WEB" du ROH. (ah que c'était génial, ces 24h sur Internet)
Et non, Barbe-Bleue n'est pas dans le Top-quelques-uns de l'année 😉 C'était du bon, voire du très bon Bartok à mon goût, mais je suis ressortie avec un peu trop de réserves pour l'ajouter à mon Top-pas-beaucoup. Ce qui ne m'a pas empêchée de me réjouire le plus sincèrement du monde de l'enthousiasme avec lequel ce Barbe-Bleue a été écouté !
Tiens, tu fais bien de me rappeler le concert d'A. Tamestit. Certainement un des plus beaux Bach que j'ai jamais entendu en concert, mais pourquoi ne l'ai-je donc pas ajouté à la liste ?
Je te souhaite d'aussi bons concerts / spectacles pour 2013, Melle Souris !
Ha, que de lectures klariscopiennes en ce fin/début d'année ! C'est bien simple, je ne savais pas où laisser un petit commentaire. Le temps de te souhaiter une fort belle année 2013, je me lance donc ici (car je raffole des billets-bilans).
Au firmament des crousti-concerts de 2012, il y eut pour commencer la rencontre avec LeoKav. Que dis-je ! LES rencontres, dans le Tchaïkovsky puis dans le Sibelius (que j'ai hâte de réécouter sous son archet – si si si), ainsi qu'au disque, chez Mendelssohn. Bref. Je m'arrête là avant de me lancer dans un festival de hiiiii intempestifs.
Désolé de remuer le couteau dans la plaie, mais il y eut effectivement ce quatuor "Américain" des Pavel Haas au TCE auquel est venu s'ajouter leur récital au Louvre au mois d'octobre. Mais tu as bien fait (si je puis dire) de les sacrifier afin de pouvoir partir à Vienne. Sans quoi, comment aurions-nous pu entendre parler du "Poulet" de Haydn ?
Archet toujours, je garde un souvenir ému (non – tourneboulé serait plus juste) du violoncelle de Truls Mork dans Dvorak avec le LPO de Jurowski. Ah là là, ce diminuendo dans la première apparition du thème du II : du frisson, du frisson, du frisson. Exactement comme Natalia Gutman dans Chosta #2 avec St-Pétersbourg, mais c'était déjà 2011.
À part "ça" (c'est-à-dire là où commence l'indescriptible), beaucoup de très bons souvenirs, bien sûr, tour à tour émus (Aldo Ciccolini) ou euphorisants (Krystian Järvi à l'OdP). Quelques plaisirs de concert tout simples mais très intenses tout de même (Nelson Freire en récital). Et puis la joie de voir enfin quelques légendes (Argerich) comme de découvrir de nouvelles têtes (Sylvia Schwartz, à pleurer dans la "Messe du Couronnement" de Mozart)…
Bref, de menus plaisirs en grandes émotions, belle année de concerts à toi !
Que de beaux souvenirs, en effet ! Tu sais que tu triches un peu, car le LeoKav a joué le Tchaïkovsky à l'automne 2011 ! Déjà un peu plus d'un an, en effet. Ta LeoKav-omania ne date que de cette année ? Je m'étais persuadée que tu étais atteint depuis un peu plus longtemps déjà.
Comme tu fais bien de me rappeler le Kristjan Järvi de juin dernier ! Ce petit rayon de soleil au milieu des "quinze mois de novembre consécutifs", comme dirait quelqu'un ! 😉
Je te souhaite une beau millésime 2013 !
Oups, oui c'est vrai. Disons que si 2011 fut l'année de la découverte (concrète, car j'étais mordu depuis quelque temps déjà grâce à d'enthousiasmantes lectures 😀 ), 2012 a marqué une nouvelle étape de ma LK-omania !
(Soit dit en passant, et même si cette remarque aurait sa place légitime dans le précédent post, je suis assez émoustillé par l'idée d'un attelage Leo + Yuja – étant un inconditionnel de l'un comme de l'autre…)
Allez, encore deux semaines de patience avant la parution de son intégrale Beethoven ! 😉
Que va bien pouvoir donner 2014 ? 🙂
Moi, je suis surtout émoustillée à l'idée d'assister à une master-class du bonhomme. Je n'exclus pas de les guetter et de me faufiler discrètement à l'une d'entre elles.
(ce qui m'embête surtout dans l'histoire, c'est qu'un attelage Wang+Kavakos se tiendrait forcément salle Pleyel, et ce n'est pas une salle du bon format pour ça)
(je vais essayer de tenir deux jours sans râler sur le format de la salle Pleyel, promis)
J'attends ta chronique du disque, et je l'achète aussi !