Quelques instants avant le début du concert, avant d’activer le mode « avion » du téléphone, celui-ci me suggère la lecture d’un article sur le siège de Mariupol. Puis celui sur les deux millions et demi d’Ukrainiens qui ont quitté leur pays en guerre. Les six millions d’âmes réclamées par le COVID. Le fossé entre l’horreur de l’actualité et la joie du concert parait chaque jour un peu plus profond. Le lendemain de l’achat de mes billets, Omicron fermait les frontières du Royaume-uni1. Il y a quelques semaines, j’échafaudais encore des itinéraires, soigneusement minutés pour faire tenir l’aller-retour en moins de 24h …