En mars, je n’ai pas beaucoup fréquenté les salles de concert. J’ai plutôt consacré mes soirées à éplucher les trop nombreux journaux auxquels j’ai souscrit un abonnement. Je ne sais toujours pas comment apprivoiser la culpabilité qui vient avec ce privilège. Écouter des belles choses alors que des millions d’enfants sont venus grossir les rangs des réfugiés en à peine quelques semaines.. On avait, avec Lars Vogt, un chef qui avait pris très clairement position le 24 février au matin, un orchestre qui avait aussitôt relayé sur twitter les propos de son directeur musical sans « attendre d’éventuelles consignes du gouvernement », …